L’UE passe de 15 à 25 membres en 2004, avant que la Roumanie et la Bulgarie entrent à leur tour en 2007, suivies par la Croatie en 2013. C’est désormais à 28 qu’il faut faire fonctionner l’UE.
Il nourrit aussi l’euroscepticisme et peut faire craindre à terme que d’autres pays souhaitent imiter le Royaume-Uni.
Au sein de l’espace Schengen, les contrôles aux frontières intérieures sont supprimés, pour faciliter la libre circulation des citoyens européens en Europe. Avec le Traité de Maastricht, qui voit le passage de la CEE à l’UE, la Commission européenne supprime les derniers obstacles aux échanges au 1er janvier 1993.
Partie II
En 1990, cinq États-membres signent l’accord de Schengen, bientôt rejoints par une majorité de pays européens – y compris des États non-membres de l’UE.
En 2004, l’UE a créé une agence européenne chargée de la surveillance de ses frontières extérieures, Frontex. Elle vient en aide aux États-membres de l’UE et/ou de l’espace Schengen pour la gestion de leurs frontières.
Remettez dans l’ordre les éléments qui composent les différentes parties de la réponse.
De plus, les nouvelles frontières de l’UE viennent accroitre l’hétérogénéité socio-économique et culturelle de l’UE.
Des infrastructures monumentales viennent donc renforcer cet effacement des frontières : le tunnel sous la Manche qui ouvre en 1994, l’UE a désormais une nouvelle frontière terrestre qui facilite la libre circulation des hommes et des biens.
Cette aide se traduit par un soutien technique et humain. Elle s’incarne dans des opérations menées de concert avec les gouvernements, telles que Poséidon dans le cas de la Grèce ou Triton dans le cas de l’Italie.
En somme, les frontières de l’UE ont profondément été redessinées au cours des vingt dernières années. Sous l’effet de l’approfondissement les frontières intérieures se sont surtout effacées, lorsqu’elles n’ont pas réapparu (Brexit).
Cependant tout en élargissant l’UE, ces frontières se sont aussi renforcées. Elles sont au cœur des débats sur ce que doit être l’UE, d’un point de vue politique, économique et culturel.
a
Mettre dans l’ordre
Au moment du pic des migrations en 2015, Poséidon a mobilisé 700 agents en provenance de 26 États membres de l’Union et pays associés à l’espace Schengen, ainsi que des navires pour les sauvetages en mer.
Avec l’entrée en vigueur de la monnaie unique en 1999, les citoyens européens de la zone euro n’ont plus désormais à changer leur argent quand ils passent les frontières, ce qui contribue non seulement à la formation d’un espace économique intégré au sein duquel les échanges sont facilités, mais aussi au développement d’un sentiment d’appartenance parmi les citoyens.
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Surtout, le retour des frontières se traduit par la construction de clôtures ou de murs, que ce soit sur les frontières extérieures (entre la Bulgarie et la Turquie) ou même au sein de l’espace Schengen (cas de la Hongrie). La crise migratoire est devenue ces dernières années une thématique centrale au cœur des débats sur les frontières de l’UE. Les discours dénoncent tour à tour une Europe passoire aux frontières trop ouvertes ou bien une Europe forteresse aux frontières trop fermées.
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’UE est passée de 12 États-membres à 28. Trois pays rejoignent l’UE en 1995 – l’Autriche, la Suède et la Finlande. Mais c’est surtout l’intégration des anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est après la chute du Mur qui a profondément modifié les frontières de l’UE.
b
Elles recoupent aussi des enjeux économiques et parce qu’elles sont aussi objets de représentation, elles sont aussi un enjeu culturel et posent la question de l’identité européenne. En somme, les frontières posent la double question de l’élargissement et de l’approfondissement de l’UE.
Plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, du Danemark et de la Suède ont toutefois refusé d’entrer dans la zone euro.
L’approfondissement de l’UE s’appuie sur différents projets d’ouverture des frontières intérieures et d’une libre circulation des hommes et des biens.
En 2015, pic des vagues migratoires, plus de 1 million de personnes sont entrées illégalement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, la menace terroriste en Europe a elle aussi contribué au renforcement des contrôles aux frontières, notamment en France.
b
Partie III
Introduction
Cet effacement des frontières intérieures depuis 1992 va de pair avec des élargissements successifs qui repoussent les frontières extérieures de l’UE, malgré un rétrécissement récent.
Conclusion
Les frontières de l’UE ont profondément évolué depuis 1992 au fil des nouvelles adhésions. Elles représentent avant tout un enjeu politique : elles renvoient à la question de la souveraineté des États.
En 2016, le Royaume-Uni a voté sa sortie de l’UE. Pour la première fois, l’UE se rétrécit. Le Brexit, devenu effectif le 1er février 2020, a pour conséquence de créer une nouvelle frontière extérieure de l’UE.
Partie I
b
Ceux-ci étaient physiques, avec des contrôles aux frontières maintenus malgré l’union douanière créée en 1968. Ils étaient aussi techniques et fiscaux, du fait du manque d’harmonisation des normes et des taxes. Les frontières de l’UE sont moins des démarcations entre les États que des lieux de passages et d’échanges, des interfaces que les États-membres cherchent à mettre en valeur.
L’ouverture des frontières au sein de l’UE, qui avait été perçue dans les années 1990 comme un levier d’approfondissement, est aujourd’hui fortement remise en cause, sur fond d’euroscepticisme.
a
Néanmoins, les pays les plus exposés comme la Grèce et l’Italie ont eu des difficultés à faire face à l’afflux des migrants.
Elles recoupent aussi des enjeux économiques et parce qu’elles sont aussi objets de représentation, elles sont aussi un enjeu culturel et posent la question de l’identité européenne. En somme, les frontières posent la double question de l’élargissement et de l’approfondissement de l’UE.
Les frontières de l’UE ont profondément évolué depuis 1992 au fil des nouvelles adhésions. Elles représentent avant tout un enjeu politique : elles renvoient à la question de la souveraineté des États.
Elles recoupent aussi des enjeux économiques et parce qu’elles sont aussi objets de représentation, elles sont aussi un enjeu culturel et posent la question de l’identité européenne. En somme, les frontières posent la double question de l’élargissement et de l’approfondissement de l’UE.
Les frontières de l’UE ont profondément évolué depuis 1992 au fil des nouvelles adhésions. Elles représentent avant tout un enjeu politique : elles renvoient à la question de la souveraineté des États.
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Les frontières de l’UE ont profondément évolué depuis 1992 au fil des nouvelles adhésions. Elles représentent avant tout un enjeu politique : elles renvoient à la question de la souveraineté des États.
Elles recoupent aussi des enjeux économiques et parce qu’elles sont aussi objets de représentation, elles sont aussi un enjeu culturel et posent la question de l’identité européenne. En somme, les frontières posent la double question de l’élargissement et de l’approfondissement de l’UE.
L’approfondissement de l’UE s’appuie sur différents projets d’ouverture des frontières intérieures et d’une libre circulation des hommes et des biens.
En 1990, cinq États-membres signent l’accord de Schengen, bientôt rejoints par une majorité de pays européens – y compris des États non-membres de l’UE.
Au sein de l’espace Schengen, les contrôles aux frontières intérieures sont supprimés, pour faciliter la libre circulation des citoyens européens en Europe. Avec le Traité de Maastricht, qui voit le passage de la CEE à l’UE, la Commission européenne supprime les derniers obstacles aux échanges au 1er janvier 1993.
Ceux-ci étaient physiques, avec des contrôles aux frontières maintenus malgré l’union douanière créée en 1968. Ils étaient aussi techniques et fiscaux, du fait du manque d’harmonisation des normes et des taxes. Les frontières de l’UE sont moins des démarcations entre les États que des lieux de passages et d’échanges, des interfaces que les États-membres cherchent à mettre en valeur.
Des infrastructures monumentales viennent donc renforcer cet effacement des frontières : le tunnel sous la Manche qui ouvre en 1994, l’UE a désormais une nouvelle frontière terrestre qui facilite la libre circulation des hommes et des biens.
Au sein de l’espace Schengen, les contrôles aux frontières intérieures sont supprimés, pour faciliter la libre circulation des citoyens européens en Europe. Avec le Traité de Maastricht, qui voit le passage de la CEE à l’UE, la Commission européenne supprime les derniers obstacles aux échanges au 1er janvier 1993.
Ceux-ci étaient physiques, avec des contrôles aux frontières maintenus malgré l’union douanière créée en 1968. Ils étaient aussi techniques et fiscaux, du fait du manque d’harmonisation des normes et des taxes. Les frontières de l’UE sont moins des démarcations entre les États que des lieux de passages et d’échanges, des interfaces que les États-membres cherchent à mettre en valeur.
L’approfondissement de l’UE s’appuie sur différents projets d’ouverture des frontières intérieures et d’une libre circulation des hommes et des biens.
Des infrastructures monumentales viennent donc renforcer cet effacement des frontières : le tunnel sous la Manche qui ouvre en 1994, l’UE a désormais une nouvelle frontière terrestre qui facilite la libre circulation des hommes et des biens.
En 1990, cinq États-membres signent l’accord de Schengen, bientôt rejoints par une majorité de pays européens – y compris des États non-membres de l’UE
L’UE passe de 15 à 25 membres en 2004, avant que la Roumanie et la Bulgarie entrent à leur tour en 2007, suivies par la Croatie en 2013. C’est désormais à 28 qu’il faut faire fonctionner l’UE.
De plus, les nouvelles frontières de l’UE viennent accroitre l’hétérogénéité socio-économique et culturelle de l’UE.
Cet effacement des frontières intérieures depuis 1992 va de pair avec des élargissements successifs qui repoussent les frontières extérieures de l’UE, malgré un rétrécissement récent.
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’UE est passée de 12 États-membres à 28. Trois pays rejoignent l’UE en 1995 – l’Autriche, la Suède et la Finlande. Mais c’est surtout l’intégration des anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est après la chute du Mur qui a profondément modifié les frontières de l’UE.
L’UE passe de 15 à 25 membres en 2004, avant que la Roumanie et la Bulgarie entrent à leur tour en 2007, suivies par la Croatie en 2013. C’est désormais à 28 qu’il faut faire fonctionner l’UE.
De plus, les nouvelles frontières de l’UE viennent accroitre l’hétérogénéité socio-économique et culturelle de l’UE.
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’UE est passée de 12 États-membres à 28. Trois pays rejoignent l’UE en 1995 – l’Autriche, la Suède et la Finlande. Mais c’est surtout l’intégration des anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est après la chute du Mur qui a profondément modifié les frontières de l’UE.
Cet effacement des frontières intérieures depuis 1992 va de pair avec des élargissements successifs qui repoussent les frontières extérieures de l’UE, malgré un rétrécissement récent.
L’approfondissement de l’UE s’appuie sur différents projets d’ouverture des frontières intérieures et d’une libre circulation des hommes et des biens.
En 1990, cinq États-membres signent l’accord de Schengen, bientôt rejoints par une majorité de pays européens – y compris des États non-membres de l’UE.
Au sein de l’espace Schengen, les contrôles aux frontières intérieures sont supprimés, pour faciliter la libre circulation des citoyens européens en Europe. Avec le Traité de Maastricht, qui voit le passage de la CEE à l’UE, la Commission européenne supprime les derniers obstacles aux échanges au 1er janvier 1993.
Ceux-ci étaient physiques, avec des contrôles aux frontières maintenus malgré l’union douanière créée en 1968. Ils étaient aussi techniques et fiscaux, du fait du manque d’harmonisation des normes et des taxes. Les frontières de l’UE sont moins des démarcations entre les États que des lieux de passages et d’échanges, des interfaces que les États-membres cherchent à mettre en valeur.
Des infrastructures monumentales viennent donc renforcer cet effacement des frontières : le tunnel sous la Manche qui ouvre en 1994, l’UE a désormais une nouvelle frontière terrestre qui facilite la libre circulation des hommes et des biens.
Avec l’entrée en vigueur de la monnaie unique en 1999, les citoyens européens de la zone euro n’ont plus désormais à changer leur argent quand ils passent les frontières, ce qui contribue non seulement à la formation d’un espace économique intégré au sein duquel les échanges sont facilités, mais aussi au développement d’un sentiment d’appartenance parmi les citoyens.
Plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, du Danemark et de la Suède ont toutefois refusé d’entrer dans la zone euro.
En 2015, pic des vagues migratoires, plus de 1 million de personnes sont entrées illégalement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, la menace terroriste en Europe a elle aussi contribué au renforcement des contrôles aux frontières, notamment en France.
Surtout, le retour des frontières se traduit par la construction de clôtures ou de murs, que ce soit sur les frontières extérieures (entre la Bulgarie et la Turquie) ou même au sein de l’espace Schengen (cas de la Hongrie). La crise migratoire est devenue ces dernières années une thématique centrale au cœur des débats sur les frontières de l’UE. Les discours dénoncent tour à tour une Europe passoire aux frontières trop ouvertes ou bien une Europe forteresse aux frontières trop fermées.
L’ouverture des frontières au sein de l’UE, qui avait été perçue dans les années 1990 comme un levier d’approfondissement, est aujourd’hui fortement remise en cause, sur fond d’euroscepticisme.
En 2015, pic des vagues migratoires, plus de 1 million de personnes sont entrées illégalement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, la menace terroriste en Europe a elle aussi contribué au renforcement des contrôles aux frontières, notamment en France.
Surtout, le retour des frontières se traduit par la construction de clôtures ou de murs, que ce soit sur les frontières extérieures (entre la Bulgarie et la Turquie) ou même au sein de l’espace Schengen (cas de la Hongrie). La crise migratoire est devenue ces dernières années une thématique centrale au cœur des débats sur les frontières de l’UE. Les discours dénoncent tour à tour une Europe passoire aux frontières trop ouvertes ou bien une Europe forteresse aux frontières trop fermées.
L’ouverture des frontières au sein de l’UE, qui avait été perçue dans les années 1990 comme un levier d’approfondissement, est aujourd’hui fortement remise en cause, sur fond d’euroscepticisme.
Cet effacement des frontières intérieures depuis 1992 va de pair avec des élargissements successifs qui repoussent les frontières extérieures de l’UE, malgré un rétrécissement récent.
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’UE est passée de 12 États-membres à 28. Trois pays rejoignent l’UE en 1995 – l’Autriche, la Suède et la Finlande. Mais c’est surtout l’intégration des anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est après la chute du Mur qui a profondément modifié les frontières de l’UE.
L’UE passe de 15 à 25 membres en 2004, avant que la Roumanie et la Bulgarie entrent à leur tour en 2007, suivies par la Croatie en 2013. C’est désormais à 28 qu’il faut faire fonctionner l’UE.
De plus, les nouvelles frontières de l’UE viennent accroitre l’hétérogénéité socio-économique et culturelle de l’UE.
En 2016, le Royaume-Uni a voté sa sortie de l’UE. Pour la première fois, l’UE se rétrécit. Le Brexit, devenu effectif le 1er février 2020, a pour conséquence de créer une nouvelle frontière extérieure de l’UE.
Il nourrit aussi l’euroscepticisme et peut faire craindre à terme que d’autres pays souhaitent imiter le Royaume-Uni.
RECOMMENCER
L’ouverture des frontières au sein de l’UE, qui avait été perçue dans les années 1990 comme un levier d’approfondissement, est aujourd’hui fortement remise en cause, sur fond d’euroscepticisme.
En 2015, pic des vagues migratoires, plus de 1 million de personnes sont entrées illégalement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, la menace terroriste en Europe a elle aussi contribué au renforcement des contrôles aux frontières, notamment en France.
Surtout, le retour des frontières se traduit par la construction de clôtures ou de murs, que ce soit sur les frontières extérieures (entre la Bulgarie et la Turquie) ou même au sein de l’espace Schengen (cas de la Hongrie). La crise migratoire est devenue ces dernières années une thématique centrale au cœur des débats sur les frontières de l’UE. Les discours dénoncent tour à tour une Europe passoire aux frontières trop ouvertes ou bien une Europe forteresse aux frontières trop fermées.
En 2004, l’UE a créé une agence européenne chargée de la surveillance de ses frontières extérieures, Frontex. Elle vient en aide aux États-membres de l’UE et/ou de l’espace Schengen pour la gestion de leurs frontières.
Cette aide se traduit par un soutien technique et humain. Elle s’incarne dans des opérations menées de concert avec les gouvernements, telles que Poséidon dans le cas de la Grèce ou Triton dans le cas de l’Italie.
Au moment du pic des migrations en 2015, Poséidon a mobilisé 700 agents en provenance de 26 États membres de l’Union et pays associés à l’espace Schengen, ainsi que des navires pour les sauvetages en mer.
Néanmoins, les pays les plus exposés comme la Grèce et l’Italie ont eu des difficultés à faire face à l’afflux des migrants.
Plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, du Danemark et de la Suède ont toutefois refusé d’entrer dans la zone euro.
L’approfondissement de l’UE s’appuie sur différents projets d’ouverture des frontières intérieures et d’une libre circulation des hommes et des biens.
En 1990, cinq États-membres signent l’accord de Schengen, bientôt rejoints par une majorité de pays européens – y compris des États non-membres de l’UE.
Au sein de l’espace Schengen, les contrôles aux frontières intérieures sont supprimés, pour faciliter la libre circulation des citoyens européens en Europe. Avec le Traité de Maastricht, qui voit le passage de la CEE à l’UE, la Commission européenne supprime les derniers obstacles aux échanges au 1er janvier 1993.
Ceux-ci étaient physiques, avec des contrôles aux frontières maintenus malgré l’union douanière créée en 1968. Ils étaient aussi techniques et fiscaux, du fait du manque d’harmonisation des normes et des taxes. Les frontières de l’UE sont moins des démarcations entre les États que des lieux de passages et d’échanges, des interfaces que les États-membres cherchent à mettre en valeur.
Des infrastructures monumentales viennent donc renforcer cet effacement des frontières : le tunnel sous la Manche qui ouvre en 1994, l’UE a désormais une nouvelle frontière terrestre qui facilite la libre circulation des hommes et des biens.
Avec l’entrée en vigueur de la monnaie unique en 1999, les citoyens européens de la zone euro n’ont plus désormais à changer leur argent quand ils passent les frontières, ce qui contribue non seulement à la formation d’un espace économique intégré au sein duquel les échanges sont facilités, mais aussi au développement d’un sentiment d’appartenance parmi les citoyens.
Plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, du Danemark et de la Suède ont toutefois refusé d’entrer dans la zone euro.
Avec l’entrée en vigueur de la monnaie unique en 1999, les citoyens européens de la zone euro n’ont plus désormais à changer leur argent quand ils passent les frontières, ce qui contribue non seulement à la formation d’un espace économique intégré au sein duquel les échanges sont facilités, mais aussi au développement d’un sentiment d’appartenance parmi les citoyens.
Partie I • Complète
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
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Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée : 3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
En 2016, le Royaume-Uni a voté sa sortie de l’UE. Pour la première fois, l’UE se rétrécit. Le Brexit, devenu effectif le 1er février 2020, a pour conséquence de créer une nouvelle frontière extérieure de l’UE.
Il nourrit aussi l’euroscepticisme et peut faire craindre à terme que d’autres pays souhaitent imiter le Royaume-Uni.
Partie II • Complète
Cet effacement des frontières intérieures depuis 1992 va de pair avec des élargissements successifs qui repoussent les frontières extérieures de l’UE, malgré un rétrécissement récent.
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’UE est passée de 12 États-membres à 28. Trois pays rejoignent l’UE en 1995 – l’Autriche, la Suède et la Finlande. Mais c’est surtout l’intégration des anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est après la chute du Mur qui a profondément modifié les frontières de l’UE.
L’UE passe de 15 à 25 membres en 2004, avant que la Roumanie et la Bulgarie entrent à leur tour en 2007, suivies par la Croatie en 2013. C’est désormais à 28 qu’il faut faire fonctionner l’UE.
De plus, les nouvelles frontières de l’UE viennent accroitre l’hétérogénéité socio-économique et culturelle de l’UE.
En 2016, le Royaume-Uni a voté sa sortie de l’UE. Pour la première fois, l’UE se rétrécit. Le Brexit, devenu effectif le 1er février 2020, a pour conséquence de créer une nouvelle frontière extérieure de l’UE.
Il nourrit aussi l’euroscepticisme et peut faire craindre à terme que d’autres pays souhaitent imiter le Royaume-Uni.
En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
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En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
L’URSS et l’Allemagne nazie sont deux États totalitaires dans lesquels la société est mise au pas. La population est fortement encadrée et l’État réprime violemment tout individu jugé nuisible, ce qui n’empêche pas toute opposition au régime.
Dans les deux pays, les régimes se disent révolutionnaires : ils souhaitent faire table rase du passé et créer une société fondée sur de nouvelles valeurs. Pour ce faire, la population est rigoureusement encadrée à tous les âges de la vie. La jeunesse est au centre des politiques totalitaires, car les enfants sont plus influençables que les adultes. L’adhésion à une organisation de jeunesse, où l’on apprend l’idéologie officielle et où l’on reçoit un entraînement sportif et militaire, devient obligatoire.
Les adultes sont aussi concernés par cet encadrement, car les totalitarismes recherchent l’adhésion de toute la population. Des ministères de la propagande sont créés et tous les médias (presse, radio, cinéma, édition, arts) sont mis au service du régime.
Cependant, le degré d’adhésion des populations à ces régimes est variable. En URSS, Staline est particulièrement détesté dans les campagnes, où les paysans s’opposent à la collectivisation des terres. L’opposition prend également une dimension nationaliste chez les populations musulmanes et turcophones d’Asie centrale.
À l’inverse, en Allemagne, Hitler fait l’objet d’un soutien massif, même si certaines voix, comme celle des chrétiens bavarois, s’élèvent contre sa politique raciste. Face à toute résistance, quelle que soit sa nature ou son intensité, les deux régimes font preuve d’une grande violence.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
L’ouverture des frontières au sein de l’UE, qui avait été perçue dans les années 1990 comme un levier d’approfondissement, est aujourd’hui fortement remise en cause, sur fond d’euroscepticisme.
En 2015, pic des vagues migratoires, plus de 1 million de personnes sont entrées illégalement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, la menace terroriste en Europe a elle aussi contribué au renforcement des contrôles aux frontières, notamment en France.
Surtout, le retour des frontières se traduit par la construction de clôtures ou de murs, que ce soit sur les frontières extérieures (entre la Bulgarie et la Turquie) ou même au sein de l’espace Schengen (cas de la Hongrie). La crise migratoire est devenue ces dernières années une thématique centrale au cœur des débats sur les frontières de l’UE. Les discours dénoncent tour à tour une Europe passoire aux frontières trop ouvertes ou bien une Europe forteresse aux frontières trop fermées.
En 2004, l’UE a créé une agence européenne chargée de la surveillance de ses frontières extérieures, Frontex. Elle vient en aide aux États-membres de l’UE et/ou de l’espace Schengen pour la gestion de leurs frontières.
Cette aide se traduit par un soutien technique et humain. Elle s’incarne dans des opérations menées de concert avec les gouvernements, telles que Poséidon dans le cas de la Grèce ou Triton dans le cas de l’Italie.
Au moment du pic des migrations en 2015, Poséidon a mobilisé 700 agents en provenance de 26 États membres de l’Union et pays associés à l’espace Schengen, ainsi que des navires pour les sauvetages en mer.
Néanmoins, les pays les plus exposés comme la Grèce et l’Italie ont eu des difficultés à faire face à l’afflux des migrants.
En 2004, l’UE a créé une agence européenne chargée de la surveillance de ses frontières extérieures, Frontex. Elle vient en aide aux États-membres de l’UE et/ou de l’espace Schengen pour la gestion de leurs frontières.
Néanmoins, les pays les plus exposés comme la Grèce et l’Italie ont eu des difficultés à faire face à l’afflux des migrants.
Partie III • Complète
Cette aide se traduit par un soutien technique et humain. Elle s’incarne dans des opérations menées de concert avec les gouvernements, telles que Poséidon dans le cas de la Grèce ou Triton dans le cas de l’Italie.
Au moment du pic des migrations en 2015, Poséidon a mobilisé 700 agents en provenance de 26 États membres de l’Union et pays associés à l’espace Schengen, ainsi que des navires pour les sauvetages en mer.
En somme, les frontières de l’UE ont profondément été redessinées au cours des vingt dernières années. Sous l’effet de l’approfondissement les frontières intérieures se sont surtout effacées, lorsqu’elles n’ont pas réapparu (Brexit).
Cependant tout en élargissant l’UE, ces frontières se sont aussi renforcées. Elles sont au cœur des débats sur ce que doit être l’UE, d’un point de vue politique, économique et culturel.