Pour Michel Vaxès les filles qui portent le foulard « ne recherchent rien d'autre qu'une identité et une reconnaissance que leur République leur a jusqu'ici refusées ».
Elle consiste à accueillir les jeunes filles portant le foulard à l’école et à leur expliquer la laïcité.
Le « libre examen » pourrait ainsi conduire les jeunes filles à « résister aux pressions de leur entourage », à accepter la « culture commune » de la République et à terme sans doute à renoncer au foulard.
Jacques Chirac considère que le foulard islamique fait partie des « tenues ou des signes qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse » et qu’il doit donc être interdit dans les établissements scolaires parce qu’il menacerait le principe de laïcité.
Remettez dans l’ordre les éléments qui composent les différentes parties de la réponse.
Les deux documents sont relatifs au débat sur le port du foulard islamique dans les établissements scolaires, qui a commencé en France en 1989 et qui est relancé en 2003.
Ces documents mettent donc bien en valeur la manière dont le foulard islamique pose en France le débat sur le principe de laïcité.
Il s’agit davantage d’un débat sur l’application du principe que sur la laïcité elle-même, qui apparaît comme une valeur de la République acquise.
Partie II
Le port du foulard est donc avant tout une manière d’assumer leurs origines. L’interdit sera donc vécu comme une nouvelle stigmatisation et les poussera vers les « écoles coraniques » et les « fondamentalistes ».
On se rapproche de la thèse de Michel Vaxès selon laquelle c’est le dialogue à l’école qui doit primer.
Mettre dans l’ordre
Il présente le foulard islamique comme un signe distinctif contraire à la mixité et à l’égalité devant régner à l’école et imposé aux jeunes filles. La laïcité impose donc son interdiction : « la République s'opposera à tout ce qui sépare, à tout ce qui retranche, à tout ce qui exclut ! ».
Après le rapport de la Commission Stasi remis le 1er décembre 2003, le président de la République Jacques Chirac annonce le 17 décembre 2003 qu’il est favorable à une loi interdisant le port des signes religieux dans les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire (doc. 1).
Les deux textes divergent en fait plus sur les moyens et sur la forme que sur le fond. Dans les deux cas, le port du foulard est en fait considéré comme une pratique peu conforme aux valeurs républicaines.
Jacques Chirac, cependant, souligne la nécessité de tempérer le côté autoritaire de l’interdiction :
« Dans l'application de cette loi, le dialogue et la concertation devront être systématiquement recherchés, avant toute décision ». Il faut éviter de heurter les consciences : « Notre objectif,
c'est d'ouvrir les esprits et les cœurs ».
Tout autre point de vue est une « conception tendancieuse du principe de laïcité ».
Pour le président de la République, il n’est pas question de considérer le foulard comme un moyen pour les jeunes musulmanes « d’affirmer leur libre arbitre ». Les jeunes filles qui portent le foulard subissent des « influences » et des « passions » qui « loin de les libérer […] les contraignent ou les menacent ».
Partie III
Introduction
Conclusion
Il estime que cette interdiction est une manière de faire respecter le principe de laïcité. La loi est votée le 3 mars 2004 après de vifs débats. Les opposants à l’interdiction, comme le député communiste Michel Vaxès, défendent une conception différente de la laïcité (doc. 2).
Partie I
Pour le député communiste une loi d’interdiction sera au contraire « contre-productive »,
c’est-à-dire qu’elle aura l’effet inverse à celui qu’elle recherche. A la « mesure d’autorité » proposée par le chef de l’État, Michel Vaxès oppose une « laïcité épanouie ».
Ces interprétations divergentes mènent les deux auteurs à défendre une application différente du principe de laïcité à l’école.
Le foulard est pour lui un danger pour « l'égalité des sexes et la dignité des femmes ». Il n’est donc pas un signe identitaire librement choisi, mais une aliénation subie.
Jacques Chirac le condamne explicitement comme contraire à « l’égalité des sexes et à la dignité des femmes ». Michel Vaxès a aussi pour but
« l’émancipation » des femmes soumises aux
« pressions de leur entourage », mais il pense que cela ne doit pas passer par une laïcité s’affirmant de manière autoritaire et exclusive.
Ces deux documents proposent une interprétation différente du port du foulard.
Les deux documents sont relatifs au débat sur le port du foulard islamique dans les établissements scolaires, qui a commencé en France en 1989 et qui est relancé en 2003.
Après le rapport de la Commission Stasi remis le 1er décembre 2003, le président de la République Jacques Chirac annonce le 17 décembre 2003 qu’il est favorable à une loi interdisant le port des signes religieux dans les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire (doc. 1).
Il estime que cette interdiction est une manière de faire respecter le principe de laïcité. La loi est votée le 3 mars 2004 après de vifs débats. Les opposants à l’interdiction, comme le député communiste Michel Vaxès, défendent une conception différente de la laïcité (doc. 2).
VALIDER
Les deux documents sont relatifs au débat sur le port du foulard islamique dans les établissements scolaires, qui a commencé en France en 1989 et qui est relancé en 2003.
Glisser le paragraphe
dans l’emplacement choisi.
Après le rapport de la Commission Stasi remis le 1er décembre 2003, le président de la République Jacques Chirac annonce le 17 décembre 2003 qu’il est favorable à une loi interdisant le port des signes religieux dans les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire (doc. 1).
Il estime que cette interdiction est une manière de faire respecter le principe de laïcité. La loi est votée le 3 mars 2004 après de vifs débats. Les opposants à l’interdiction, comme le député communiste Michel Vaxès, défendent une conception différente de la laïcité (doc. 2).
Les deux documents sont relatifs au débat sur le port du foulard islamique dans les établissements scolaires, qui a commencé en France en 1989 et qui est relancé en 2003.
Après le rapport de la Commission Stasi remis le 1er décembre 2003, le président de la République Jacques Chirac annonce le 17 décembre 2003 qu’il est favorable à une loi interdisant le port des signes religieux dans les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire (doc. 1).
Il estime que cette interdiction est une manière de faire respecter le principe de laïcité. La loi est votée le 3 mars 2004 après de vifs débats. Les opposants à l’interdiction, comme le député communiste Michel Vaxès, défendent une conception différente de la laïcité (doc. 2).
Ces deux documents proposent une interprétation différente du port du foulard.
Pour Michel Vaxès les filles qui portent le foulard « ne recherchent rien d'autre qu'une identité et une reconnaissance que leur République leur a jusqu'ici refusées ».
Le port du foulard est donc avant tout une manière d’assumer leurs origines. L’interdit sera donc vécu comme une nouvelle stigmatisation et les poussera vers les « écoles coraniques » et les « fondamentalistes ».
Pour le président de la République, il n’est pas question de considérer le foulard comme un moyen pour les jeunes musulmanes « d’affirmer leur libre arbitre ». Les jeunes filles qui portent le foulard subissent des « influences » et des « passions » qui « loin de les libérer […] les contraignent ou les menacent ».
Le foulard est pour lui un danger pour « l'égalité des sexes et la dignité des femmes ». Il n’est donc pas un signe identitaire librement choisi, mais une aliénation subie.
Le port du foulard est donc avant tout une manière d’assumer leurs origines. L’interdit sera donc vécu comme une nouvelle stigmatisation et les poussera vers les « écoles coraniques » et les « fondamentalistes ».
Pour le président de la République, il n’est pas question de considérer le foulard comme un moyen pour les jeunes musulmanes « d’affirmer leur libre arbitre ». Les jeunes filles qui portent le foulard subissent des« influences » et des
« passions » qui « loin de les libérer […] les contraignent ou les menacent ».
Le foulard est pour lui un danger pour « l'égalité des sexes et la dignité des femmes ». Il n’est donc pas un signe identitaire librement choisi, mais une aliénation subie.
Ces deux documents proposent une interprétation différente du port du foulard.
Pour Michel Vaxès les filles qui portent le foulard « ne recherchent rien d'autre qu'une identité et une reconnaissance que leur République leur a jusqu'ici refusées ».
Il présente le foulard islamique comme un signe distinctif contraire à la mixité et à l’égalité devant régner à l’école et imposé aux jeunes filles. La laïcité impose donc son interdiction : « la République s'opposera à tout ce qui sépare, à tout ce qui retranche, à tout ce qui exclut ! ».
Pour le député communiste une loi d’interdiction sera au contraire « contre-productive », c’est-à-dire qu’elle aura l’effet inverse à celui qu’elle recherche. A la « mesure d’autorité » proposée par le chef de l’État, Michel Vaxès oppose une « laïcité épanouie ».
Ces interprétations divergentes mènent les deux auteurs à défendre une application différente du principe de laïcité à l’école.
Jacques Chirac considère que le foulard islamique fait partie des « tenues ou des signes qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse » et qu’il doit donc être interdit dans les établissements scolaires parce qu’il menacerait le principe de laïcité.
Il présente le foulard islamique comme un signe distinctif contraire à la mixité et à l’égalité devant régner à l’école et imposé aux jeunes filles. La laïcité impose donc son interdiction : « la République s'opposera à tout ce qui sépare, à tout ce qui retranche, à tout ce qui exclut ! ».
Tout autre point de vue est une « conception tendancieuse du principe de laïcité ».
Pour le député communiste une loi d’interdiction sera au contraire « contre-productive », c’est-à-dire qu’elle aura l’effet inverse à celui qu’elle recherche. A la « mesure d’autorité » proposée par le chef de l’État, Michel Vaxès oppose une « laïcité épanouie ».
Elle consiste à accueillir les jeunes filles portant le foulard à l’école et à leur expliquer la laïcité. Le « libre examen » pourrait ainsi conduire les jeunes filles à « résister aux pressions de leur entourage », à accepter la « culture commune » de la République et à terme sans doute à renoncer au foulard.
Jacques Chirac considère que le foulard islamique fait partie des « tenues ou des signes qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse » et qu’il doit donc être interdit dans les établissements scolaires parce qu’il menacerait le principe de laïcité.
Elle consiste à accueillir les jeunes filles portant le foulard à l’école et à leur expliquer la laïcité. Le « libre examen » pourrait ainsi conduire les jeunes filles à « résister aux pressions de leur entourage », à accepter la « culture commune » de la République et à terme sans doute à renoncer au foulard.
Ces interprétations divergentes mènent les deux auteurs à défendre une application différente du principe de laïcité à l’école.
Tout autre point de vue est une « conception tendancieuse du principe de laïcité ».
Ces deux documents proposent une interprétation différente du port du foulard.
Pour Michel Vaxès les filles qui portent le foulard « ne recherchent rien d'autre qu'une identité et une reconnaissance que leur République leur a jusqu'ici refusées ».
Le port du foulard est donc avant tout une manière d’assumer leurs origines. L’interdit sera donc vécu comme une nouvelle stigmatisation et les poussera vers les « écoles coraniques » et
les « fondamentalistes ».
Pour le président de la République, il n’est pas question de considérer le foulard comme un moyen pour les jeunes musulmanes « d’affirmer leur libre
arbitre ». Les jeunes filles qui portent le foulard subissent des « influences » et
des « passions » qui « loin de les libérer […] les contraignent ou les menacent ».
Le foulard est pour lui un danger pour
« l'égalité des sexes et la dignité des femmes ». Il n’est donc pas un signe identitaire librement choisi, mais une aliénation subie.
Les deux textes divergent en fait plus sur les moyens et sur la forme que sur le fond. Dans les deux cas, le port du foulard est en fait considéré comme une pratique peu conforme aux valeurs républicaines.
Jacques Chirac le condamne explicitement comme contraire à
« l’égalité des sexes et à la dignité des femmes ». Michel Vaxès a aussi pour but « l’émancipation » des femmes soumises aux
« pressions de leur entourage », mais il pense que cela ne doit pas passer par une laïcité s’affirmant de manière autoritaire et exclusive.
Jacques Chirac le condamne explicitement comme contraire à « l’égalité des sexes et à la dignité des femmes ». Michel Vaxès a aussi pour but
« l’émancipation » des femmes soumises aux « pressions de leur entourage », mais il pense que cela ne doit pas passer par une laïcité s’affirmant de manière autoritaire et exclusive.
Ces documents mettent donc bien en valeur la manière dont le foulard islamique pose en France le débat sur le principe de laïcité.
Il s’agit davantage d’un débat sur l’application du principe que sur la laïcité elle-même, qui apparaît comme une valeur de la République acquise.
On se rapproche de la thèse de Michel Vaxès selon laquelle c’est le dialogue à l’école qui doit primer.
Jacques Chirac, cependant, souligne la nécessité de tempérer le côté autoritaire de l’interdiction : « Dans l'application de cette loi, le dialogue et la concertation devront être systématiquement recherchés, avant toute décision ». Il faut éviter de heurter les consciences : « Notre objectif, c'est d'ouvrir les esprits et les cœurs ».
On se rapproche de la thèse de Michel Vaxès selon laquelle c’est le dialogue à l’école qui doit primer.
Les deux textes divergent en fait plus sur les moyens et sur la forme que sur le fond. Dans les deux cas, le port du foulard est en fait considéré comme une pratique peu conforme aux valeurs républicaines.
Jacques Chirac le condamne explicitement comme contraire à « l’égalité des sexes et à la dignité des femmes ». Michel Vaxès a aussi pour but « l’émancipation » des femmes soumises aux « pressions de leur entourage », mais il pense que cela ne doit pas passer par une laïcité s’affirmant de manière autoritaire et exclusive.
Jacques Chirac, cependant, souligne la nécessité de tempérer le côté autoritaire de l’interdiction : « Dans l'application de cette loi, le dialogue et la concertation devront être systématiquement recherchés, avant toute décision ». Il faut éviter de heurter les consciences : « Notre objectif, c'est d'ouvrir les esprits et les cœurs ».
Ces interprétations divergentes mènent les deux auteurs à défendre une application différente du principe de laïcité à l’école.
Jacques Chirac considère que le foulard islamique fait partie des « tenues ou des signes qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse » et qu’il doit donc être interdit dans les établissements scolaires parce qu’il menacerait le principe de laïcité.
Il présente le foulard islamique comme un signe distinctif contraire à la mixité et à l’égalité devant régner à l’école et imposé aux jeunes filles. La laïcité impose donc son interdiction : « la République s'opposera à tout ce qui sépare, à tout ce qui retranche, à tout ce qui exclut ! ».
Tout autre point de vue est une « conception tendancieuse du principe de laïcité ».
Pour le député communiste une loi d’interdiction sera au contraire « contre-productive », c’est-à-dire qu’elle aura l’effet inverse à celui qu’elle recherche. A la « mesure d’autorité » proposée par le chef de l’État, Michel Vaxès oppose une « laïcité épanouie ».
Elle consiste à accueillir les jeunes filles portant le foulard à l’école et à leur expliquer la laïcité. Le « libre examen » pourrait ainsi conduire les jeunes filles à « résister aux pressions de leur entourage », à accepter la « culture commune » de la République et à terme sans doute à renoncer au foulard.
Jacques Chirac, cependant, souligne la nécessité de tempérer le côté autoritaire de l’interdiction : « Dans l'application de cette loi, le dialogue et la concertation devront être systématiquement recherchés, avant toute décision ». Il faut éviter de heurter les consciences : « Notre objectif, c'est d'ouvrir les esprits et les cœurs ».
On se rapproche de la thèse de Michel Vaxès selon laquelle c’est le dialogue à l’école qui doit primer.
Les deux textes divergent en fait plus sur les moyens et sur la forme que sur le fond. Dans les deux cas, le port du foulard est en fait considéré comme une pratique peu conforme aux valeurs républicaines.
Jacques Chirac le condamne explicitement comme contraire à « l’égalité des sexes et à la dignité des femmes ». Michel Vaxès a aussi pour but « l’émancipation » des femmes soumises aux « pressions de leur entourage », mais il pense que cela ne doit pas passer par une laïcité s’affirmant de manière autoritaire et exclusive.
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